Il convient de déposer plainte afin d’engager un procès pénal pour obtenir réparation du préjudice.
Pour cela, la victime dispose d’un délai de 3 ans à dater du jour où le bien a été remis à l’escroc (ou à compter du dernier versement, si la remise s’est échelonnée dans le temps).
Il convient également de limiter les conséquences immédiates de l’escroquerie en bloquant, si possible, les moyens de paiement utilisés dans le cadre des transactions avec l’escroc :
• blocage de carte bancaire,
• opposition aux chèques,
• suspension des virements ou prélèvements.
Le préjudice doit ensuite être évalué en tenant compte :
• de la valeur du ou des biens escroqués (ou de la valeur du ou des biens en remplacement),
• des intérêts de retard,
• des frais engagés en raison des conséquences de l’escroquerie,
• du préjudice moral,
• des frais engagés pour le procès.
À noter : la victime peut aussi utiliser, en complément de ses démarches, le téléservice de signalement (en cas d’escroquerie sur internet ou par courriel) ou contacter Info Escroqueries par téléphone (en cas d’escroquerie hors internet).
Pour tout renseignement, ou pour signaler un courriel ou site qui vous semble mener une tentative d’escroquerie :
INFO ESCROQUERIES
0811 02 02 17
(Prix d’un appel local en France)
www.internet-signalement.gouv.fr